Mise au Parfum
Retour de missions pour les équipes CERADS, déroulant deux catégories de projets :
- la poursuite des projets hydro-agricoles dans les zones de Diéri du Fuuta, qui se déclinent avec une « montée en gamme » des productions, puisque l’arboriculture fruitière commence à y prendre sa place.
- la construction du Centre artisanal de valorisation du Typha à Maka Diama, une « maison du Typha » originale destinée à transformer un fléau environnemental en source de fierté et de revenus.
Nous vous soumettons, à partir de ce dernier projet, une nouvelle demande de financement participatif. Les données sont les suivantes :
-le traitement artisanal de la fibre de Typha utilise de la soude, à faible concentration.
- cette soude est recyclée en fabrication de savon, comparable au savon « de Marseille ».
- il y a une demande pour parfumer les savonnettes.
-il n’y a pas, au Sénégal, de production d’essences végétales ou florales.
Vous connaissez donc notre conclusion : nous allons les produire. L’une de nos ambitions est d’aménager un jardin des arômes, constitué de citronnelle, menthe poivrée, basilic, romarin, et Aloe vera. Et les distiller, ce qui constituera la première production d’essences locales. Le jardin existe, le puits est fonctionnel, il faut fournir une pompe, quelques plants et un alambic. L’ensemble du projet représente une contribution de 2000 à 2500 €, à la portée de votre générosité collective (cf l'évènement ci-dessous).
Je sens poindre quelques critiques : le CERADS abandonne son action dans les services de base.
C’est que l’idée du « Sénégal émergent » n’est pas seulement un programme politique. Confrontés depuis si longtemps à la société sénégalaise et à ses évolutions, nous ressentons aussi une évolution des besoins vers la satisfaction de besoins autres : pour nous, la transformation des fruits ou l’amélioration des savons de Maka en constituent quelques réponses.
Patrick Moulinier