Le Centre DIDOU de Maka, actif et accueillant.
Les femmes de Maka mènent leur 'pirogue' avec constance:
• l'activité 'savons' est florissante : 800 000 CFA de vente au trimestre dernier, avec tous les hôtels et campements de la région comme clients, et un nouveau savon à l'essence de 'gowé', une racine qui fournit des encens et entre dans la composition de cosmétiques,
• il y a un volant modeste mais régulier de vente de papier de typha vierge à des artistes de Dakar,
• il y a eu la première vente d'un tableau de Papis au centre !
Le centre de Maka gagne aussi en visibilité : de nombreux accueils de touristes envoyés par 'Au fil du fleuve' (merci Marie Caroline!), ainsi que des artistes dans des domaines originaux :
• un artiste afro-américain du collectif Black Rock, intéressé par la matière et qui s'est initié à la fabrication d'une feuille de typha,
• un artiste français d'origine africaine qui travaille sur les tissages de matériaux divers, et a acheté des fibres de typha 'épluchées' pour les incorporer dans ses travaux,
• une designeuse espagnole qui fabrique des sacs et a fait des expériences avec du typha.
Enfin, une chercheuse française qui travaille sur la pollution du fleuve nous a été adressée par l'Institut Français.
Dans les semaines à venir, nous espérons la concrétisation de 2 projets :
• un projet artistique, avec notre ami Alioune Kebe et l'appui de Marceline, sur le papyrus de typha avec des enfants des écoles: visite du centre, initiation à la fabrication du papier, travaux artistiques, peintures,...
• un projet pour améliorer l'aménagement intérieur des ateliers, grâce à l'opération dédiée de collecte de fonds organisée par notre trésorière Elie.
Nous vous en rendrons compte dans notre prochaine édition.