Trois étudiantes en Master de l’UGB (Université Gaston Berger de Saint-Louis), Bintou Ba, Augustine Sagna et Niny Senghor, sous la conduite de leur enseignant, Joseph Bassama, ont approché le CERADS afin de développer un nouveau projet de valorisation de la fibre issue du Typha. Elles ont l’idée de développer des pots biodégradables pour les pépinières. Il s’agit en effet d’un marché plus vaste que le papyrus, et qui se substituerait à l’usage intensif des matières plastiques.

Leur projet a aussitôt été primé par « African innovation challenge », doté par le groupe Nestlé, qui s’engage par une convention de recherche avec l’UGB .

Le rapprochement du CERADS avec l’UGB ne se limite pas à ce dossier de valorisation du Typha.

Notre intérêt se porte aussi sur l’amélioration qualitative des savons produits à Maka, en y incorporant des essences végétales produites au Sénégal. C’est notre projet de jardin des arômes que nous souhaitons mettre en place dans le courant de 2020. Or l’UGB, dans le cadre d’une collaboration avec l’Université de Gembloux, vient de se doter d’un appareil industriel de distillation, et a déjà mis en exploitation des champs de citronnelle et de Lippia, valorisés pour leurs essences.

Au-delà de la valorisation du Typha, un champ de collaboration peut aussi s’ouvrir en matière d’extraits arômatiques.